À voir le monde qui squattent les cafés, les yeux rouges et les épaules remplies de stress qui remontent jusqu’aux oreilles, la fin de session doit être proche. Voir ça, ça m’a rappelé comment j’avais de la difficulté à gérer ces moments tellement intenses dans ma vie d’étudiante. Je suis un peu au même endroit en ce moment avec ma formation qui termine et j’ai pu mettre en pratique les enseignements que j’ai reçus pour m’aider à mieux vivre tout ça. Et tadam! Je te les ai écrit pour que tu gères tout ça toi aussi!
5 trucs. T’en prends, t’en laisses mais sont là au cas !
1. Rire
Je devrais peut-être pas commencer par le rire parce que ça l’air nono mais my god... C’est tellement important! Je te dis ça comme ça mais tu peux faire assemblant de rire et ton corps va croire que t’as vraiment du fun! Si t’as jamais lu sur les bienfaits du rire clique ici!
2. Pranayama
C’est peut-être un mot que t’as jamais entendu. En fait, pour faire ça super simple, le pranayama c’est des techniques de respiration qui permettent de rediriger ton énergie vitale dans ton corps et d’en maximiser l’utilisation. Ce que je te conseille pour gérer ton anxiété c’est de respirer à partir du ventre, ensuite des côtes et terminer au niveau des clavicules. La partie importante ici, c’est l’expire qui est en trois temps. Expire un peu d’air à partir du ventre, retiens ton souffle, un peu d’air des côtes, retiens ton souffle et finalement même chose à partir des clavicules. En tout cas, chaque petit bout d’expire me détend, moi je trip sur les effets de viloma 2.
Juste au cas où t’avais l’intention de faire ça en respirant par la bouche, cet exercice se fait par le nez. Ça c’est parce que comme ça, la respiration calme le mental en étant liée au système nerveux parasympathique. C’est aussi plus efficace si tu le fais le soir!
3. Respiration consciente
Le moment présent, c’est de pas voir dans le passé (nostalgie, dépression) ni dans le futur (angoisse, anxiété). Le lien dans ça c’est que quand tu étudies, tu as tendance à vouloir échapper à l’instant présent parce que c’est pas le moment le plus plaisant. Tu t’échappes dans le passé, dans ce que tu as fait de tellement plus le fun l’été passé à Ibiza à montrer à Avicii que tu étais cool. Ça gruge ton temps et la procrastination est à son apogée. Sinon, tu t’évades dans le futur, dans ce que tu as planifié de tellement mieux à faire quand la session va terminer.
Pour te défaire de ça, un truc super simple : faire 3 petites pauses dans ta journée de respiration consciente. D’être conscient de où tu es, de ton corps, de ton souffle, etc. De voir aussi ce que tu ressens en ce moment sans le juger parce qu’une fois que t’as mis un mot sur tes émotions, c’est plus facile de savoir comment les apaiser ou les gérer. Fais-leur de la place à tes émotions, rejette-les pas parce que faire l’autruche ça n’a jamais aidé personne à ma connaissance! Déjà là, ton stress va être moins étouffant quand tu vas l’identifier, tu vas voir!
4. Postures de yoga qui aident avec l’anxiété et la concentration.
Je vais te nommer les postures que je crois bénéfiques à la gestion du stress et de l’anxiété. C’est pas du chinois, c’est du sanskrit. Si tu cliques sur les mots, ça va t’amener à une image de la posture. Et si t’es encore pas trop sur, tu peux m’écrire pour que je t’explique un peu plus comment la faire, je vais être plus que contente d’être une de tes raisons de procrastiner!
Si j’étais ben stressée, je ferais : supta padangusthasana, baddha konasana, uttanasana, upavishta konasana, adho mukha svanasana, vipareeta karani et of course savasana.
Tu remarqueras une petite récurrence dans les postures, je te laisse creuser tes méninges un peu pour trouver la raison, tu m’en donneras des nouvelles!
5. Du temps pour t’aimer
Un peu quétaine, tellement nécessaire. Dans ton emploi du temps, laisse toi un espace pour faire quelque chose que t’aimes vraiment pour permettre à ton cerveau de respirer un peu et de décrocher!
Je te laisse te débrouiller avec ça. Pis si je peux te dire un dernier truc, tu es mieux de mal faire ton travail que de bien faire le travail d’un autre parce que c’est avec les erreurs qu’on apprend. Mais tsé, force toi pareil pour pas en faire, y’en reste pas gros!

Crédit photo: Antoine LaSalle