J’imagine que tu comprends pas y s’envole où le temps? Que comme moi, t’as essayé fort d’empêcher septembre d’arriver mais que t’as pas réussis? En tout cas, moi je me suis rendu compte que y’avait rien à faire sauf peut-être regarder derrière et voir ce qui a été accomplis durant la saison qui passe trop vite. C’est un peu comme un nouvel an numéro 2 l’arrivée de l’automne je trouve.
Pis c’est à ce moment là que je sors mon bilan limite émotif/nostalgique... Ça risque de pas être trop long à lire parce que ça se résume en un mot : ishvarapranidhana.
Ben vite, la définition un peu plate ça serait : la dévotion.
Un peu plus longuement, ça serait la description de mon été.
Si tu retournes dans le passé, t’avais déjà lu ce mot là. Ici, je vais te le décrire autrement, parce que je l’ai compris autrement et c’est un peu (beaucoup) grâce au travail que j’ai eu cet été. Si tu me suis sur les réseaux sociaux, t’as probablement catché que j’enseigne le SUP yoga. Pis l’enseigner/le pratiquer, m’a fait comprendre que ishvarapranidhana ben, ça englobe probablement tous les autres niyamas. Et c’est à travers cette déclinaison du yoga que j’ai approfondi ma compréhension du yoga, mais pas juste au niveau des asanas (postures).
Je me suis rendu compte que le SUP yoga, c’est pas juste de trembler en faisant travailler tes muscles du core. C’est pas juste non plus de comprendre l’alignement de certaines postures ou de travailler l’équilibre. C’est un défi physique et mental, mais encore là c’est pas juste ça!
C’est aussi la non-violence (sauca) envers moi-même, ou le self-love que j’aime donc rappeler. C’est de ne pas me juger quand je tombe dans l’eau en faisant une posture qui est tellement simple au sol. C’est de prendre conscience de la chance que j’ai de pouvoir pratiquer le yoga entourée des quatre éléments (svadhyaya).C’est le contentement (santosha) de ce que j’arrive à faire ou pas. C’est la chaleur que la pratique des postures me donne (tapas) et c’est surtout, le lâcher-prise (ishvarapranidana).
Un lâcher-prise qui rappelle qu’autant sur l’eau que dans la vie, on n’a pas toujours le contrôle et on va tomber. Mais que ça soit gracieux comme une baleine échouée ou comme un hippocampe, ya toujours un moyen de remonter sur la planche et recommencer.
Pis ce qui est encore plus parfait dans tout ça, c’est que je peux rapporter ça dans ma vie, sans planche ni eau, à tous les jours. Autant à l’été que pendant les trois autres saisons. Le SUP yoga, c’est un aide-mémoire pour me rappeler ces 5 conduites personnelles. La planche pis l’eau, ça fait ressortir en plus gros ce que tu sais déjà.
Si tu y penses deux secondes, comment tu peux calquer ça sur ta vie à toi?