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DU VRAI DE VRAI


Je m’étais juré que je ne parlerais pas d’anxiété ici. Pas parce que ça doit rester tabou, juste parce que de le vivre au quotidien ça prend assez de place dans ma vie, et que je ne sais toujours pas si ça me tente de partager ce quotidien-là avec toi.

Mais justement, si je partage juste le beau, juste le stagé, je ne partage pas grand chose de valable. Pis ici, ben j’ai envie de vrai et si ça peut aider juste une demi-personne, ce sera ça! Parce qu’on va se le dire, on dirait que l’anxiété se propage plus vite que la grippe...

Bon, je vais pas t’expliquer en long et en large ce qui se passe chez moi. Mais je peux te dire que des fois, je me sens paralysée par la bibitte qui monte dans mon ventre pis qui me gruge de l’intérieur. À ce moment-là, j’oublie la majorité des trucs que le yoga m’apprend, jusqu’à en oublier de respirer. Pis là, plus rien ne fait de sens, je veux vendre tous mes meubles, acheter un billet d’avion avec cet argent-là pis me pousser loin de ma bibitte, ailleurs dans le monde.

L’affaire, c’est que ma bibitte s’en fout qu’on soit au Québec ou à Fiji. Elle, elle le sait mieux que moi que de chercher à l’extérieur un moyen de régler l’intérieur, c’est comme aller voir un dentiste pour une bronchite. Tu es ton propre spécialiste, et si tu as l’impression de pas avoir la réponse, écoute à l’intérieur (lire ici méditer).

Je dis ça, mais si t’as une bibitte comme moi, tu sais très bien que des fois c’est pas possible, et je serais pas tant smath de faire un texte sans pistes de solution, alors tiens :

*attention, il y a des trucs qui sonnent quétaines, mais ça c’est moi pis ça marche pour moi*

Quand la bibitte lay low :

Rappelle-toi que t’es exactement là où tu dois être. Il y a des milliards d’évènements qui ont fait en sorte que tu sois sur Terre, depuis le Big Bang jusqu’à toi. Il y en a d’autres milliards qui t’ont amené à ici dans cette seconde, si t’es pas un miracle, je sais pas ce que t’es. Fais confiance au temps, tu peux pas aller plus vite que lui anyways. Tu peux en profiter pour méditer, peu importe ce que méditer est pour toi. Meilleur moyen d’avoir un talk avec ton intérieur.

Quand tu sens la bibitte qui commence à avoir faim :

Respire. Essaie de prendre plus de temps à expirer. Mettons 3 secondes à inspirer, 5 secondes à expirer. Si tu arrives à le faire, essaie de respirer par le nez... C’est pas juste une expression, la respiration par les narines est reliée à ton système nerveux parasympathique (quand t’es détendu).

Quand la bibitte a commencé son snack :

Souviens-toi que tu es humain. T’as pas besoin d’être toujours souriant, ensoleillé pis productif comme un CEO. Imagine si la planète n’avait pas ses saisons, plus rien qui ne fonctionnerait ! Autorise-toi à avoir un automne et un hiver, tu n’iras pas plus vite en les évitant !

Quand la bibitte s’est rassasiée :

Laisse-toi le temps de te sentir mieux. Ça se peut que ça ait pris 30 minutes à ta crise à passer, comme des mois. Juge-toi pas stp et si tu veux faire un retour, avec ta capacité à prendre du recul une fois le festin fini, ça aide de mieux comprendre quand le prochain repas arrive.

En tout cas, c’est peut-être pas des trucs de pro, juste mes trucs maison. Après ça, l’air frais et les consultations c’est à la base de tout!

Si t’en as d’autres suggestions, tu peux peut-être nous en jaser? Imagine si on pouvait aider plus qu’une demi-personne?


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